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Le dernier tango des "sans l'autres"

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  Une célébration qui exclut les  « Sans l’autre » , ceux qui ne manqueront pas ce soir-là d’arpenter les quais d’arrière gare des affectés ruminant leurs souvenirs vagues de repas amoureux pris dans l’ombre de la passion. Très loin tout ça ! Pour ne pas les oublier et me porter en ardeur défenseur de cette catégorie solitaire démunie de toute complicité providentielle, voici un texte revisité écrit il y a un peu plus d’un an. L’occasion pour moi de rendre à MARIA SCHNEIDER, disparue à l’âge de 58 ans il y a quelques jours, l’hommage qui lui est dû. Elle qui, à l’âge de 19 ans se compromettait à grands coups de sodomites avec un MARLON BRANDO lubrique dans le DERNIER TANGO A PARIS. Je ne le considère pas comme le chef d’œuvre cinématographique que l’on a bien voulu lui donner, mais ce film reste un succès incontestablement polémique des années 70. Dansez, maintenant dans les pas d’un tango, le dernier, celui des  « Sans l’autre ». « Sans l'autre » : personne démunie de to...

Art Mengo un artiste rare et précieux !

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Parce que l'essence même d'une chanson, dans cette alchimie magique où les mots tancent une mélodie sublime, je voulais partager avec vous " La mer n'existe pas" de Art Mengo, un talent malheureusement sous-estimé avec qui j'ai eu le plaisir de partager des moments d'exceptions en marge de plusieurs prestations scéniques d'une volupté incroyable. Merci Robin Dupisre ! Je me souviens en particulier d'un soir où les mains tremblantes, je lui montrais quelques-uns de mon seul en scène en préparation. Que de richesse dans notre échange de pouvoir disséquer chaque conseil prodigué sur la technique d'écriture, le souci de la ponctuation ou l'importance de la respiration. Quel plaisir de lui entendre me dire que j'étais sur de bonnes vibrations. Mon spectacle "C'est ça" voyait le jour une année plus tard ! Merci Michel ! La mer n'existe pas !  

Arlette, j’ai raté maman !

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Il paraît que tu es partie d’un arrêt cardiaque le 14 février 2017 à Faro au Portugal.   Je l’ai appris par mail le 12 mars 2017. C’était un jour sans nuages à l’horizon après que tes cendres furent dispersées dans une rivière de la Drôme que tu chérissais tant. Toi qui affectionnais le terme de « Clan » pour qualifier notre famille « reconstituée », j’aurais aimé penser que tu puisses profiter de cette occasion pour nous ressouder. Je n’ai donc pu t’accompagner vers cet ailleurs qui a paraît-il des bienfaits d’humilité et de pardon, me laissant ainsi définitivement seul avec mes questions qui resteront de mon vivant définitivement sans réponses. Il faut dire que je suis habitué à ce genre de choc pré-mortem. Avec papa, la situation fut identique à quelques lignes scénaristiques près. Comment pourrais-je t’en vouloir ?  Arlette Buisson - Grand-Bassam © 1963 Collection privée   Nous nous ressemblions.   Nos manques de repères marqués p...