J'y suis !


 Crédit photo - Plage de Grand-Bassam @ 1964 - Collection privée


Ça y ‘est, c’est décidé, je me remets à écrire. 

Avant je le faisais sous substances illicites aujourd’hui, je tente de me détacher de ce complément d’âme que me procurait cette héroïne brune. Elle me désinhibait. Elle m’a amené très loin. Aussi loin, que l’improbable ne puisse s’exalter. A l’époque, il faut dire, j’étais tombé très bas. Aussi bas qu’une jupe de Formule 1 dans son tour d’arrivée. Je frôlais en permanence la limite, l’accident, la mort.

Je me suis d’ailleurs longtemps demandé comment j’allais pouvoir exprimer cela sur du papier. A cette époque, j’en ai écrit des choses. Des trucs dingues, des phrases qui malgré ma déraison avait un sens. Des mots qui percutaient la formule et qui chatouillait parfois l’excellence comme le disait mon ami d’infortune BARTOK. C’était il y a bientôt 10 ans. Depuis, il s’en est passé des choses. Alors, ça y’est, je me lance, j'ouvre un blog, je m'adapte aux nouvelles technologies et j'y découvre même du plaisir. Le plaisir qui rend fou, celui que l'on ne brade pas, le jusqu'auboutisme, la jouissance absolue, celui de pouvoir dire en lignes, des mots et des phrases en inspirations électroniques assumées, ponctuées de jets d'esprits et de pensées absolues. Le langage politiquement incorrect utilisé ici, non comme une mode d'inspiration bourgeoise adepte du panurgisme assumé aux relents de conservatisme égoïste et de solidarité improbable, mais par pur esprit français. Chez-moi, la langue à plusieurs utilités dont celle de dire vrai pour ne pas tricher. 

Tout dire et laisser une part de fiction. Moi qui aime les musiques noires, Macéo Parker a pour habitude de dire concernant sa musique : «40% of Funk, 60% of Groove », et le groove, c'est la vie. Et la vie : c'est ça ! Simple et intraitable. Il y a donc, dans cette histoire « 60% de vrai, 40% de faux ». A chacun, de deviner. D'y croire, de ne pas y croire. J'ai mis 10 ans à me décider, aujourd'hui, j'y suis. Voici « Mon fils préféré ! » : le portrait d'un mec dans son existence secrète avec ses coups, ses déracinements notoires, ses trahisons fraternelles, ses bonheurs d'enfances, ses errances d'adolescences, ses partouzes de jeune homme, ses putains d’infortunes, ses amours impossibles mais sublimées, ses humeurs nauséabondes et ses rencontres incroyables. Mais aussi, ses déshérences solitaires au bras de ses amantes toxiques que sont l’Héroïne, la Cocaïne, le Cannabis et ses voyages fréquents entre le passé et le présent. 

Même s’il est encore difficile de tout pardonner et qu’il me reste encore une chose essentielle à régler, renouer avec l’amour de ma fille, j’aimerais que mon histoire soit aussi un témoignage résolument positif et utile. J’aimerais qu’il rende hommage à mes amis, à ma famille adoptive, à mes amours inachevés et à vous qui me lirez, pour peu que vous vous sentiez esseulés et sans solutions. Depuis 2 ans, je fais preuve de résilience avec ses coups, ses douleurs, ses vérités et ses retours de flammes qui vous rappelle combien le passé vous rattrape. Il faut l'affronter. J’ai laissé derrière mois mes habits d’infortune, j’ai rencontré la vie et je suis devenu un homme à 53 ans. 

Inutile de chercher des coupables, ils n’existent pas. 

Dans cette affaire, je suis le seul mis en cause. 

Serai-je acquitté ? 

Mesdames et Messieurs : la cour ! 















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